Nous nous sommes appuyés sur un principe de cadrage sur la ville afin de développer notre projet. La présence d’une végétation abondante et diversifiée à
l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment permet de prolonger le parc sur le bâtiment.
Nous avons doté notre bâtiment d’une programmation mixte et hybride. En effet, le RDC est occupé par un ensemble de commerces. Les logements (qu’ils
soient sociaux ou bien libres) ainsi que la résidence de tourisme d’affaire se trouvent dans les étages. Un parking en sous-sol est réservé aux habitants des
logements.
Les façades du bâtiment répondent à un souci d’harmonie avec les autres bâtiments de la pièce urbaine et sont dotées de grandes ouvertures qui prennent en
compte son contexte. Elles se développent selon un double principe. Elles sont lisses sur l’espace public et se projettent dans la nature en cœur d’îlot, créant
ainsi un univers particulier constitué de nature, d’ombre et de calme. Les façades sur rue quant à elles, sont lisses et tramées. La trame de la façade s’agrandit
vers le ciel afin de créer des cadrages plus importants sur la vallée.
La matérialité des façades et des terrasses a été envisagée au regard des situations urbaines rencontrées. Nous avons pris le parti de choisir attentivement la
couleur et le matériau de l’encadrement des « jardins flottants ». En effet, la tôle perforée est en adéquation avec le paysage urbain. L’extérieur des « terrasses
encadrées » est blanc, quant à l’intérieur il est d’une couleur dorée rappelant le reflet des rayons du soleil niçois donnant vie à un paysage onirique.
Au nord, les logements traversants munis de grandes ouvertures permettent aux habitants de bénéficier d’une vue privilégiée sur la vallée.
La façade au sud est habillée avec des «terrasses encadrées», apparentées aux alvéoles d’une ruche qui agit comme un filtre climatique protégeant leurs
usagers de l’ensoleillement. Durant l’été, les masses végétales présentes à l’intérieur des terrasses opèrent comme un écran de fraîcheur.