Au détour d’une allée, on reprend conscience de la présence de la tour. Elle semble désormais immense, mais d'une immensité rassurante, accueillante. On y pénètre naturellement ; dès le seuil un bassin d’eau apporte la fraîcheur et reflète un atrium.
En levant le regard, on se rend compte qu’une deuxième tour recouverte de végétation semble avoir poussé au centre de la première. Dans les étages se côtoient un hôtel, des logements, des commerces, un restaurant panoramique, un observatoire météorologique…
Ces espaces tempérés profitent de vues sur l’étendue immense du désert à l’extérieur et vers le jardin vertical à l’intérieur. On peut également y faire du sport, nager dans une piscine, y prier dans un lieu sacré face à la pureté du ciel.
Les façades extérieures, très protectrices, de couleur ocre, entrent en résonance avec ce site si particulier. Elles sont composées de brise-soleil et de capteurs qui produisent l’énergie nécessaire à la vie et au rafraîchissement de la tour.
Elle forme désormais un repère dans le désert et créé un nouveau mode de vie en transformant les caractéristiques extrêmes de son climat en sources d’énergie et de fraîcheur. Ce n’est pas une tour, c’est une ville verticale entièrement autonome et , énergétiquement, auto-suffisante. Elle contient également à l’intérieur une ferme verticale, la rendant plus indépendante.